Son nouvel album, "Confort sur canapé" fait le culte du footballeur camerounais.
Vous avez aimé la chanson "Eto'o" dans "Hot Mutumbu", l'avant-dernier album de Nguéa Laroute ? Eh bien, l'artiste vient de resservir le même titre à ses fans dans "Confort sur canapé", le disque qu'elle a mis sur le marché il y a quelques semaines seulement. En dehors du titre et du rythme, la nouvelle création de "Mama Nguéa" se démarque cependant du Tome I par le texte. Comme le précédent, le texte du nouveau "Eto'o" est dithyrambique à souhait. Nguéa Laroute y invite notamment tous les Camerounais à se lever et à danser avec le "Pichichi". "Laissons l'hypocrisie et écartons toute comparaison, le moment est venu, nous devons tous collaborer. Mettons-nous ensemble, soutenons notre Eto'o, soutenons notre champion car l'union fait la force. C'est notre héros, il a prouvé qu'il est le maître du Ndamba", louange-t-elle.
| |
Contrairement au précédent titre, celui contenu dans "Confort sur canapé" semble moins entraînant. Les programmations réalisées par le désormais incontournable Aubin Sandjo, constituant l'un des rares attraits de l'orchestration. Par contre, dans le titre "Na ma timba", Nguéa Laroute confirme tout le bien qu'on pense d'elle en matière de composition musicale. Le texte est particulièrement adulé par les femmes. Et pour cause ! Comme à son habitude, l'artiste a sorti un canon pour tirer à boulets rouges sur les hommes. Nguéa Laroute chante, en effet, la déception d'une femme mal aimée. Celle-là qui, dit-elle, subit les pires atrocités dans son ménage, et qui se décide finalement de quitter son mari. "Si le mariage me refuse, la maison de papa ne me refusera pas. Signe-moi un bon de sortie et je te laisserai tranquille. Les hommes ne savent pas ce que c'est que l'amour. Je rentre, je suis fatiguée...", pleurniche-t-elle.
Amour
La chanson est particulièrement dansante. Manifestement, le résultat d'un travail d'orfèvre mené par un groupe de musiciens dans lequel, en dehors de Aubin Sandjo aux claviers, on retrouve notamment Eric Sefu et Mouasso Elamè (guitares) et Arthur Manga (Bass). Le titre "Konaté", à plusieurs égards, est d'ailleurs de la même veine. De par le thème, les misères des femmes dans leurs ménages ; mais aussi le rythme Makossa et les mêmes finesses et la précision dans l'orchestration. Ici, Nguéa Laroute raconte l'histoire d'un mari qui était si attentionné envers son épouse, mais qui a fini par tomber amoureux de la cousine de cette dernière. Au point de ne plus passer ses nuits à la maison et, surtout, de dépenser tout son argent pour sa nouvelle conquête, qui le quittera pourtant une fois ruiné. "Il a pris les mapan !", s'exclame-t-elle. Et d'ajouter, "Tout ce qui brille n'est pas or. Mon cher ami, je t'ai aimé, pourquoi as-tu cru à la beauté du diable ? J'ai voulu te récupérer, mais il est trop tard. Je ne saurai subir les conséquences de ton égarement. L'homme n'est jamais satisfait...", conclut l'artiste.
De bout en bout de "Confort sur canapé", Nguéa Laroute est, en effet, restée fidèle à sa logique. Elle plaint le sort des femmes, et ne ménage aucune avanie pour qualifier les hommes. L'une des clés de son succès, disent certains fans. D'autres admirateurs de l'artiste, par contre, soutiennent que la qualité des slows composés par Nguéa Laroute est l'un des déclencheurs de sa réussite dans la musique. La preuve, elle est de retour avec deux titres hautement langoureux : "Taille crayon" et "Chanson des mariés". Toutefois, la plus grosse déception de cette nouvelle réalisation de Nguéa Laroute, semble être le titre "Jps". En fait, il s'agit d'une chanson écrite par un certain Daniel Jangwa Bille, à la gloire du producteur Jean Pierre Sah. Dans le fond, Nguéa Laroute y décrie les médisances. Mais, le culte de la personne, qui y transparaît de façon assez flagrante, frise un peu la vulgarité. N'empêche, l'essentiel des treize titres de l'album "Confort sur canapé" valent le détour. Une trouvaille de plus que les mélomanes devraient vite s'approprier.


C'est Parakou, la ville qui porte le nom du premier album d'Angélique Kidjo, que les autorités du Bénin ont choisi de rendre hommage à la star béninoise de la musique internationale. Pour le ministre béninois de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme, Soumanou Toléba «Angélique Kidjo, symbolise un monument de la culture béninoise. Une vedette de dimension internationale qui fait la fierté du Bénin, non seulement en Afrique mais dans le monde entier». C'est donc pour lui témoigner la reconnaissance de la nation béninoise toute entière que le président de la république, a tenu à l'élever dans l'ordre national de mérite du Bénin, au grade de Commandeur. La cérémonie a été l'occasion pour la vedette béninoise de proclamer son attachement non seulement à son pays, mais aussi au continent africain et à sa culture. «Je suis fière, non seulement d'être une Béninoise, mais aussi d'avoir porté la culture du Bénin dans le monde entier. Cette culture nourrit aujourd'hui, la musique des Caraïbes, des Antilles, du Cuba et de plusieurs autres Européens et Asiatiques », a-t-elle affirmé. Outre sa fierté d'être béninoise, Angélique Kidjo, prône pour la conservation des acquis du processus démocratique en cours au Bénin, depuis l'historique conférence des forces vives de la Nation de février 1990. Un plaidoyer pour la conservation des acquis de la démocratie Selon la chanteuse, depuis l'accession du Bénin à l'indépendance, le 1er août 1960, le seul élément qui fait la fierté et le bonheur des Béninois, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays, est le processus de démocratisation en cours depuis février 1990. Pour la star internationale de la musique les Béninois doivent oeuvrer davantage afin de préserver les acquis de ce processus de démocratisation contre certains courants maléfiques qui tenteront de les mettre en cause, car selon elle, en dehors des acquis de la démocratie, notamment la liberté d'expression, la pluralité des opinions dont jouissent les Béninois, le pays n'a pas connu d'autres succès, surtout dans le domaine économique.

“ J’ai une grande nouvelle à vous annoncer. En effet suite à la réussite de mon dernier concert de l'Olympia, le producteur Dario Kindongo vient de décider de me produire au Zénith le 4 octobre ”. Déclaration de King Kester Emeneya qui par ailleurs s’interroge : “ Mais alors pourquoi parle-t-on d’échec au sujet de mon concert de l’Olympia ”. Et de poursuivre, inconsolable et déçu :“ Je suis victime du tribalisme, de la diabolisation de la part de certains médias qui m’en veulent. Par ce comportement ils rendent aux artistes un mauvais service”. King Kester a fait cette déclaration en réaction à certains articles parus dans la presse ces derniers jours au sujet de sa dernière sortie à l’Olympia de Paris en France où il s’est produit le 12 juillet dernier.