vendredi 12 décembre 2008

Gabon/Musique : Le samedi 06 décembre à la salle de spectacle de la cité de la Démocratie de Libreville Annie-Flore Batchiellilys a assuré !!!

Il fallait y être pour le vivre ! Annie-Flore Batchiellilys, a époustouflé les mélomanes et fans de première heure, ayant répondu à son invitation. Non seulement la salle fut noire d’un monde venu de tous horizons et issus de toutes les couches sociales mais c’est par ailleurs une Annie-Flore Batchiellilys revigorée qui a entretenu son public. Mission accomplie.

© D.R
Le samedi 06 décembre dernier, Miss Diboty s’est comme à l’accoutumée, vêtue de blanc pour recevoir ses admirateurs ayant répondu à son appel. C’est une chanteuse pleine de fraîcheur et de tonus que les spectateurs ont pu retrouver. Hormis les chorégraphies qui venaient apporter une nouveauté au spectacle, ce sont des jeux de scène qui ont apporté une touche en plus.Effectivement, c’est dans un costume blanc, un pagne blanc imprégné que la fille de Mighoma s’est présentée à ses admirateurs qui ont retrouvé non pas un jeune femme, mais une jeune fille pleine d’entrain et gonflée à bloc. La chanteuse qui pour les besoins du concert a eu recours aux services des danseurs ayant participé en début d’année à l’émission «AfricaStar», s’est prêtée aux jeux des chorégraphies.La scène quant à elle était une vraie merveille. L’on aurait pu se croire…au village. Les spectateurs venus nombreux, surpris et émerveillés par cette mise en scène, n’a pu que répondre présent à la fête. Oui, la fête de la musique gabonaise représentée dans son entièreté c’est-à-dire à la fois traditionnelle et moderne.Aussi, toujours énormément proche de son public, Annie-Flore s’est exprimée au sujet de la question des droits d’auteurs et a confié aux spectateurs parmi lesquels, des hautes autorités de la République gabonaise. L’artiste déclarera que la question des droits d’auteurs dépend de tout un chacun, l’avenir des créateurs des œuvres de l’esprit dépend non seulement de la conviction mais aussi, de l’effort des uns et des autres. De même « sans les moyens via les droits d’auteurs, rien n’est possible.». Et comme tout le monde le sait, un spectacle d’Annie-Flore sans émotion, ce n’est pas possible. Ainsi, marquant une brève pause sur le récit des moments pénibles de son parcours musical, la jeune femme a émut l’assistance de ses larmes en insistant sur la situation des artistes gabonais qui à force de demander, finiront par être considérés comme des mendiants.Durant quatre heures, la chanteuse gabonaise a su tenir en haleine un public venu retrouver son idole pour des instants qu’ils prédisaient déjà d’inoubliables et ce fut le cas.Soulignons d’autre part, dès 2009, la chanteuse démarrera une tournée dans l’arrière pays afin respecter sa parole au sortir de son concert de l’Olympia en début 2008. bravo !!!