vendredi 19 septembre 2008

Amadou & Mariam de retour avec un album le 17 novembre !!!


C’est reparti pour un tour ! Le couple le plus célèbre de la musique malienne revient sur le marché du disque en sortant un nouvel opus en fin d’année. La date du 17 Novembre 2008 a été retenue pour la sortie du nouvel album, pour lequel de nombreuses collaborations de choix ont été annoncées.

Amadou et Mariam seront à nouveau dans la place dans environ deux mois. Le duo s'apprête à refaire surface avec un produit déjà annoncé grandiose par l’entourage du couple. Outre le talent déjà reconnu du couple malien, il faudra également s’attendre à apprécier de prestigieux featurings en tête desquels des collaborations avec l’ivoirien Tiken Jah Fakoly, le nigérian Keziah Jones ou encore le français Matthieu Chédid, alias M.

Le morceau «Sabali», produit par Damon Albarn, figurera également sur la playlist. Cet opus très attendu sera le successeur de «Dimanche à Bamako», produit vendu à plus de 500 000 exemplaires dans le monde, dont 300 000 en France.

Concernant l’actualité des artistes, Amadou et Mariam se produiront les 22 et 23 Octobre prochains du côté de Londres en Grande-Bretagne, à l'initiative de Damon Albarn, pour une édition spéciale d’«Africa Express», un événement musical regroupant des musiques occidentales et africaines.

Concert : Werrason au Zénith de Paris !!!

Habitué de grands événements, le leader de Wenge Musica MM est conscient que pour réussir un beau spectacle il ne faut rien laisser au hasard. Depuis plusieurs semaines, il est très occupé avec son groupe et ses danseuses dans leur fief de Kinshasa.

Plus de six ans après une double production aux affluences record dans cette salle parisienne, le chanteur Werrason revient au Zénith de Paris pour un nouveau spectacle programmé pour le 8 novembre 2008 à partir de 23 heures. Ce grand rendez-vous musical sera notamment l’occasion, pour Werrason, de présenter officiellement le dernier album de son groupe “ Temps présent, Mayi ya Sika ”(1) réalisé avec une équipe largement renouvelée.

Ce concert fera sans doute franchir un pallier aux nouvelles recrues, que Werrason a certes déjà présentées au public lors d’une précédente tournée européenne, qui les avait conduits notamment en Espagne et en Belgique. À Paris, le 8 novembre 2008, c’est un music hall de 5 830 places assises que Werrason et son groupe devront remplir et, surtout, offrir à leurs occupants un spectacle à la hauteur de leur popularité. À noter que Zénith est la deuxième salle de la capitale française en termes de capacité après Bercy (17 000 places assises).

Habitué des grands événements, le leader de Wenge Musica MM est conscient que pour réussir un beau spectacle il ne faut rien laisser au hasard. C’est ainsi que, depuis plusieurs semaines, il est très occupé avec son groupe et ses danseuses dans leur fief de Kinshasa La Zamba Playa. Ils travaillent sans relâche sur le répertoire et préparent des chorégraphies qu’ils vont présenter lors de ce spectacle tant attendu par le public.

De son vrai nom Noel Ngiama Makanda, Werrason est l’un des artistes les plus populaires et les plus adulés de son pays. D’apparence timide et très humble, c’est une véritable bête de scène, un véritable showman dont chaque apparition déchaîne des foules. Notamment à Kinshasa, la capitale de la RDC, son pays, où il compte de milliers de fans parmi les jeunes et les enfants de rue auxquels sa fondation vient en aide. Surnommés “ Majorité plurielle ”, ces jeunes le lui rendent plutôt bien comme l’a constaté notre confrère David Cadasse d’Afrik.com : “ Il draine à chaque fois derrière lui de véritables marées humaines de fans et de badauds. Une foule parfois difficile à gérer. Comme à l’occasion de son dernier concert au Stade des Martyrs ou les fans ont réussi le tour de force de défoncer l’impressionnant portail du stade ”.

FERRE GOLA: “Bientôt, le feu à Abidjan” !!!

Les grands adeptes du ndombolo made in Kin’ connaissent bien Ferré Gola chair de poule. Celui qui se réclame être le plus fort de Kinshasa, après la génération des Koffi, sera à Abidjan pour un concert live inédit le 9 novembre prochain.
Ferré a commencé avec Wengé Maison Mère. Le public le découvre à travers son intervention dans l’album Force d’intervention rapide, premier tube de Wengé MM. Sa première véritable chanson sera Vita imana de l’album solola bien. Puis, Victime d’amour avec l’album A la queue leu leu.

Après l’orchestre cher au roi de la forêt, Werrasson, Ferré Chair de poule réalise d’autres belles chansons avec un autre groupe baptisé le Marquis de Maison mère. Amour intérêt et 100 kg resteront les témoins de son passage dans l’orchestre Marquis Maison mère.
Il fera aussi l’expérience du Quartier Latin du grand Mopao. Notamment, il signe la chanson insecticide tirée de l’album Danger de mort.
Depuis deux ans, il évolue en solo. Et il a réussi à s’imposer au Congo et dans la région de l’Afrique centrale comme l’un des meilleurs artistes de la nouvelle génération. Il donne de nombreux concerts partout. Et le rendez-vous d’Abidjan, l’excite déjà ! Entretien téléphonique.

Tu es annoncé à Abidjan ?
- Ça, c’est une grande date. C’est pour moi un très grand rendez-vous. Tous mes musiciens et moi-même sommes très chauds et prêts pour ce grand show à Abidjan. Je sais que les gens là-bas aiment beaucoup le show. Quand je dis le show, je parle de vrais spectacles sur scène. Nous allons leur montrer ce qu’est un vrai show venant de Kin. Je suis donc impatient de retrouver les mélomanes à Abidjan et de vivre avec eux de grands moments d’un spectacle. Ça sera bientôt le feu à Abidjan.

Ta dernière visite à Abidjan remonte à quand ?
- Ça fait quand même longtemps que je ne suis pas arrivé à Abidjan. Mon dernier voyage, était avec Wengé Musica Maison mère, il y a quelques années.

Es-tu au fait de l’actualité musicale en Côte d’Ivoire ?
- Je sais qu’il y a le coupé-décalé là-bas. Je sais aussi que mes collègues sont partis à Abidjan. Mais moi, je viens pour renouer et même conquérir le terrain…

Quand tu parles des autres, à qui fais-tu allusion ?
- Par exemple notre “vié” Koffi. Mais les autres, je ne sais pas.

Tu refuses de prononcer le nom de Fally Ipupa !
- Je ne veux pas faire de polémique. Mais quand tu vas sortir de mon concert, tu comprendras ce que c’est que le phénomène Ferré.

Te considères-tu comme le n° 1 actuellement au Congo ?
- Ce n’est pas moi qui le dis. Mais actuellement, il n’y a personne qui fait mieux que moi au Congo. Ça, je peux le dire.

.• Ici, à Abidjan, Olomidé et Fally ont miné le terrain !
- Ça va être déminé sans problème. Ça, c’est clair. C’est normal qu’ils soient aimés. Ils ont été les premiers à se faire connaître ici. Mais quand Abidjan va vivre mon spectacle, les mélomanes comprendront le phénomène Ferré Chair de poule.

Tu viendras avec combien de musiciens ?
- 17 musiciens.

D’où est-ce que tu tiens le surnom Chair de poule ?
- Je ne me suis pas donné ce surnom délibérément. Ce sont les mélomanes qui ont fini par me le coller. Parce que, disent-ils, lorsque je chante, ils ont des frissons.

Que peux-tu dire aux mélomanes ivoiriens ?
- Je vais venir chanter pour eux. Et montrer que les artistes congolais aiment beaucoup la Côte d’Ivoire. Ils seront tellement contents qu’ils vont me réclamer.

Dis-moi, c’est par rivalité que tu n’oses pas citer le nom de Fally. Tu préfères dire mon collègue !
- Non. Pas de rivalité. On ne fait pas le même style de musique. On n’a pas la même voix. Moi, je ne suis pas dans le style Quartier latin. Mon style à moi, c’est le style Ferré. Tout simplement.

Tu as quand même aussi fait le Quartier latin !
- Oui. Mais je ne suis pas le style Quartier latin. J’ai mon style à moi, qui est Férré. Voilà. Et tu verras.

Je sais qu’au Congo, il y a des écoles. Alors toi, tu te sens proche de quelle école ?
- Il faut que les choses soient claires. En dehors des vieux comme Koffi, Wemba et autres, il y a une jeune génération après eux. Et il y a beaucoup de chanteurs de ma génération qui se sont inspirés des écoles dont ils sortent. Mais moi, je suis à part. J’ai commencé à chanter avant tous ceux que vous connaissez qui sont de ma génération.

Il y a, par exemple, Manda !
- Oui. C’est sûr. Il y a Manda, il y a aussi Badia. Ceux-là sont venus avant moi. Mais après eux, c’est moi. Je le répète, je suis le premier. C’est moi leur idole. Pratiquement les jeunes artistes congolais de la nouvelle génération se sont inspirés de ma musique. Je suis leur idole. Et ça, ils ne pourront pas le démentir. Comme je l’ai dit, les Werra, Koffi…sont les “viés”. Ce n’est pas d’eux qu’il s’agit.

Tu veux parler des Fally… alors !
- Je ne veux pas citer de nom pour éviter les polémiques inutiles. Mais la réalité est la réalité.

C’est qui ton idole à toi ?
- Pépé Kallé. C’est lui qui m’a donné l’envie de faire la musique, de faire comme lui. Il avait une voix extraordinaire et une façon de chanter que je trouve extraordinaire aussi.

Tes albums ?
- Il y a Sens interdit qui est sur le marché depuis deux ans. Un nouvel album intitulé Qui est derrière sort en Avril 2009.

extrait du magazine top visages

vendredi 12 septembre 2008

Wazekwa–Koffi : l’album du prêtre relance la polémique !!!

Kwamy et Franco dont la rivalité a débordé du cadre mu­sical se trouvent réincarnés par Félix Wazekwa et Koffi Olomide qui entretiennent une polémique lasse et inutile.

Depuis la sortie du dernier opus de Koffi Olomide, le débat dans le milieu intéressé tourne autour de sa valeur artisti­que en comparaison à d’autres albums l’ayant précédé sur le marché du disque. “ L’album du prêtre ”ainsi qu’on l’identifie a la particularité de mettre tout le monde d’accord dès la première audition, preuve que l’artiste s’est surpassé pour offrir à ses nombreux fans un travail de qualité.

D’une manière générale, l’al­bum convainc de part sa concep­tion et surtout la diversité des thè­mes développés abordant tous les aspects de la vie.

Déjà le featuring avec le Grand Youssou N’dour le fait démarquer d’une ri­tuelle purement locale. Avec Lokwa Kanza, c’est la décou­verte de nouvelles sensations qui pousse le génie musical de l’ar­tiste au faite de l’excellence.

Koffi s’inspire également des travers de sa société empestée par l’avalanche des “shégués ” qu’il invite à retrouver le toit paren­tal.

Là où les mélomanes atten­daient voir les transfuges de Cultur’A s’exprimer profondément, Koffi ne leur concède que des cour­tes vocalises jetant son dévolue sur une chanteuse sortie des nues.

Au moment où les méloma­nes dégustent les rumbas qui constituent le point fort de cet al­bum, Félix Wazekwa se cabre toujours dans ses génériques to­nitruants et endiablés en annon­çant “ La Chèvre de Monsieur Séguin ”.

Le leader de Cultur’A annonce les couleurs dans une production à la Fikin où les pas de “La Chèvre de Monsieur Séguin “sont exhibés au public.

Quelle est l’alternative que brandit Félix Wazekwa pour contrer le rouleau compresseur du Tshatho nouvelle formule ? Une question qui ta­raude l’esprit de nombreux mélo­manes face à l’obstination de Wazekwa à persister dans des génériques devenus lassants et ennuyeux.

Sur ce registre, Koffi Olomide qui a déjà jeté l’éponge, reconnaît ses limites et ne pense pas également Félix Wazekwa qui en a fait une spécialité.

“Que demande le peuple ”qui doit son succès au seul générique s’op­pose nettement à “ l’album du prêtre ” piloté de fond en com­ble par des rumbas langoureux. Deux styles d’approche musi­cale qui se repoussent tout en recoupant sur la polémique à laquelle se livrent les deux artis­tes se renvoyant des boutades.

L’escalade verbale qui ca­ractérise les deux albums sur fond d’injures à peine voilées est symptomatique d’une inimitié exacerbée par des fans surex­cités. Kwamy et Franco dont la rivalité a débordé du cadre mu­sical se trouvent réincarnés par Félix Wazekwa et Koffi Olomide qui entretiennent une polémique lasse et inutile.

Werrason et JB Mpiana semblent reprendre leurs brassards !!!

Il faudrait attendre l’arri­vée de Fally Ipupa Di Capprio et Ferre Gola pour que les Kinois retrouvent un autre menu pour la polémique musicale. Ces trois dernières an­nées n’ont pas été faciles à di­gérer pour JB Mpiana et Werrason. Leur succès s’éteignait de plus en plus pendant que les Ferre Gola dit Shetani et Fally Ipupa Di Caprio prenaient le dessus. Maintenant que ce couple “ F & F ” est en pré­paration pour un prochain lancement de leurs opus, les deux vieux loups en profitent pour re­prendre du terrain.

JB et Werra ont fait leur temps

A vrai dire, depuis les années 1998, juste après la dis­location du groupe Wenge Musica, le brassard de capitaine de la musique à Kinshasa, était de droit tenu par les artis­tes musiciens Jean Bedel Mpiana Tshituka dit “ Papa chéri ” et son ancien colistier Ngiama Makanda Werrason, “ Roi de la forêt ”.

Ces deux poids lourds du clan Wenge, accompagnés de leurs poulains, ont su s’im­poser en maîtres du jeu au fir­mament de la musique congo­laise nonobstant une résistance remarquée de deux de leurs aînés de la 3ème génération dont Papa Wemba..

L’on se rappellera que, seul Félix Wazekwa “ Mokuwa Bongo ” aujourd’hui “ Monstre d’amour ” qui, par une forte vio­lence de sa “ signature ”, a brisé ce carré magique qui ne savait laisser même pas une coudée d’espoir au succès des autres artistes musiciens. Car en de­hors de ce carré magique, il était presque impossible de briller ou de convaincre les Kinois, malgré le travail accompli.

A un moment donné, un groupe musical composé de jeunes talents et chapeauté par le mécène Sony Ecce Uomo, a aussi trouvé place dans la danse des Congolais. Dès lors, ce groupe n’a pas fait long feu pour disparaître comme par enchan­tement une année plus tard.

Malgré quelques petites bousculades connues de part et d’autre, Werrason et JB Mpiana n’ont jamais cédé et ont tou­jours maintenu leur cap. Avec leurs orchestres, respective­ment Wenge Musica Maison Mère et Wenge Bcbg, les deux leaders de la 4ème génération avaient réussi à s’imposer sur la scène de la musique congo­laise.

C’est-à-dire qu’en moins de temps d’expérience, JB Mpiana et Werrason ont franchi des salles mythiques et des stades d’outre Atlantique, ils sont parvenus à arracher des dis­ques d’or, des prix ainsi que des trophées par-ci par-là sans compter leur fortune. Ce qui n’a pas été le cas pour l’ensemble de leurs aînés.

La domination de JB et Werra a fait état d’un feu infer­nal dans l’espace musical con­golais. C’est une domination qui a bouleversé, modifié et trans­formé les données. Ils étaient confondus, ceux qui croyaient que la dislocation de Wenge cor­respondrait à une fin de carrière des “ Anges adorables ” qui, à l’époque faisaient bouger la ca­pitale.

Du succès transféré à Fally et Ferre

Pas de succès sans successeur, dit-on “ Werrason et Jb Mpiana, les deux gaillards ont depuis un certain temps, fait montre d’une certaine déca­dence à l’écoute musicale du Kinois. Werrason au moins se maintient malgré l’extraction pénible de sa première ossature qui forma le groupe “ Marquis de Maison Mère ”. Mais Jb Mpiana, lui, ne fait qu’encaisser des coups de la nouvelle géné­ration. Son succès n’ayant plus la même ampleur qu’à l’époque de “ T.H ”, Mukulu ne résiste que par son expérience.

Il faudrait attendre l’arri­vée de Fally Ipupa Di Capprio et Ferre Gola pour que les Kinois retrouvent un autre menu pour la polémique musicale. Tout est parti d’un album, “ Droit chemin ” de Fally Ipupa. Cet opus était très attendu par le public et à qui, plus d’un ne donnait plus de chance. Surprenant.

Di Caprio s’empara petit à petit de la confiance des mélomanes qui se sont laissés facilement emporter par le tas de la rumba que comportait cette oeuvre.

Dans cet album “ Droit chemin ”, Fally Ipupa s’est fait distinguer, et il a donné le goût non seulement par ses chansons ou sa danse, mais encore par son habillement, ses ges­tes, sa démarche, bref, sa ma­nière de faire. C’est un opus qui a expulsé son auteur et le place présentement moins au rang des favoris qu’au niveau des grands. Fally a révolté la 5ème génération de la musique con­golaise. D’ailleurs, il a déjà af­fronté la salle de l’Olympia de Paris. Voilà pourquoi la colère de son prétendant concurrent a été suscitée.

Ne voulant plus continuer sa carrière auprès de l’ancien patron de Fally, Ferre Gola s’est vidé de son complexe pour bousculer l’album “ Droit chemin ” qui avait déjà plus d’une année de carton, avec son premier opus “ Sens interdit ”. Pas mal, l’œuvre de Shetani a pu aussi convaincre les fanatiques en son temps.

Ce qui lui a permis d’avoir un orchestre qui l’accom­pagne dans diverses produc­tions à l’intérieur comme à l’ex­térieur du pays.

C’est un album qui cartonne sur tout Kinshasa surtout avec son générique qui met tout le monde d’accord. Les mélomanes, sont emballés au goût des “ Mayi ya sika ”, nouvelle ossature de Wenge Musica Maison Mère.

Opus “ Sens interdit ”. Pas mal, l’œuvre de Shetani a pu aussi convaincre les fanatiques à son temps. Ce qui lui a permis d’avoir un orchestre qui l’accom­pagne dans diverses produc­tions à l’intérieur comme à l’ex­térieur du pays.

“ Droit chemin ” et “ Sens interdit ” se sont bien compor­tés au point où, comme d’aucuns n’ignorent, personne ne s’inquiétait de l’absorption de JB Mpiana et Werrason. Voire à l’heure qu’il est, les deux albums n’ont pas encore quitté le hit parade de Kinshasa. Ainsi, Fally et Ferre donnaient l’impression de remplacer Werra et JB. Heu­reusement pour les deux leaders de la 5ème génération, le duo “ F & F ” s’est retiré du ring en préparation de leurs nouveaux albums.

JB Mpiana et Werrason en profitent

Le tout récent opus de Werrason Ya Ngiama intitulé “Temps présent, Mayi ya sika ” se porte très bien sur le mar­ché du disque malgré qu’au départ il y avait un peu d’ambiguïté.

C’est un album qui cartonne sur tout Kinshasa surtout avec son générique qui met tout le monde d’accord. Les mélomanes, sont emballés au goût des “ Mayi ya sika ”, nouvelle ossature de Wenge Musica Maison Mère.

“ Libérer ”, est un titre tiré du maxi single “ Quel est ton problème ? ” de l’orchestre Wenge Bcbg, le groupe cher au Souverain 1er, JB Mpiana. Cette chanson de Sunda Bass (gui­tariste bassiste du groupe Wenge Bcbg), casse la baraque aujourd’hui et replace Mukulu dans son ancienne position. C’est une rumba de haute fac­ture au rythme les Anges adorables où la libération d’Ingrid Betancourt y a été prédite.

Cela étant, si JB Mpiana et Werrason reprennent réelle­ment leur brassard, attendons la réapparition de Ferre Gola et Fally Ipupa. L’avenir nous dira quoi.

Enfin Werrason prend le dessus !!!

« Temps présents, mayi ya sika », c’est le titre du dernier album réalisé par l’orchestre Wenge Musica Maison Mère que chapeaute de plein pouvoir, l’artiste musicien Noël Ngiama Makanda Werrason. Cet opus cartonne pas mal dans la ville de Kinshasa plus que tous les autres albums qui sont aujourd’hui sur les bacs. C’est ce qui permet au groupe Wenge MMM de coloniser musicalement la ville à travers ses pas de danse et ses chansons. Partout l’on passe, il n’ y a que du “ Temps présent ” qui s’écoute dans tous les coins. Ainsi, Werrason a conquis sa position d’antan.

Au départ, ce dernier disque de Werrason avec ses poulains (les mayi ya sika) avait connu beaucoup de difficultés. Différemment du temps passé, l’album “ Temps présent ” a pris du temps pour être assimilé par les mélomanes kinois.

D’ailleurs, cela a suscité plusieurs spéculations autour de ce comportement inhabituel pour les œuvres de Werra qui donnait déjà l’impression d’échouer. Sur le marché du disque, l’œuvre “ Temps présent ” est venu trouver le single “ Quel est ton problème ? ” de JB Mpiana et sa formation musicale, qui trônait l’espace rumba à côté de l’album “ Riposte ” du prince de la rumba congolaise. Pendant ce temps, l’animation était primée par l’album “ Que demande le peuple ? ” de Félix Wazekwa Mokuwa bongo dit monstre d’amour.

Mais les “ mayi ya sika ” de Wenge Bcbg ont bousculé tout d’abord l’espace de l’animation par leur générique “ Temps présent ” qui a ravi simultanément le brassard à “ Moto ya liboma aliaka na fulu ”. En second lieu, cet album plein de nouvelles vagues, vient de récupérer la rumba qui était dominé récemment par les tubes “ libérer ” et “ Z.K ” tirées du dernier single de l’orchestre Wenge Bcbg du “ souverain 1er ” de Jb Mpiana.

Loin de toute polémique, l’artiste Werrason dit “ le roi de la forêt ” ou encore “ Igwé ”, reste depuis près d’une décennie, l’artiste le plus populaire de la Rd Congo.

Les faits ont été déjà démontrés de toute part, les kinois en savent quelque chose. Dès le lendemain de la dislocation du groupe Wenge Musica (formule originale), Werrason et JB Mpiana sont les deux qui se sont automatiquement révélés leaders des deux fractions de ce groupe. Ils ont fait tapage dans leur rivalité. Ils sont restés pendant tout ce temps les tenants du succès de la musique congolaise à Kinshasa. Malgré le grand poids de Jb Mpiana qui était le seul à le bousculer, “ le roi de la forêt ” s’est toujours maintenu au-dessus de la mêlée. A un certain temps, les piliers de Wenge MMM ont tourné le dos à leur formateur. Mais, “ ya ngiama ” n’a pas baissé les bras. Il a reformulé son groupe avec des jeunes talents. Voilà que présentement, Werrason fait succès plus que tout le monde à Kinshasa. Jusqu’ici, aucun album ne résiste. Werra continue à frapper…

« Qui est derrière toi » en 2009 : « Ferre Gola esquive un accrochage artistique avec Fally Ipupa !!!

Ferre et Fally ont su se démarquer de Werrason et JB Mpiana dans leur manière de polémiquer. Pas de dérapage, pas d’injures, pas de propos malveillants, une rivalité presque pieuse.

Le second travail de Ferre Gola dit Shetani, intitulé « Qui est derrière toi ? », sera sur les bacs l’année prochaine, selon des sources fiables. Cet album tant attendu par le public kinois et brazzavillois sera pour certains mélomanes, une occasion de confirmer effectivement la taille artistique de Hervé Ferré qui a été démontrée dans son premier album solo. Parce que, seul l’opus « Sens interdit » ne suffit pas pour convaincre complètement les professionnels de la musique congolaise. ...