vendredi 20 juin 2008

RDC : La commission nationale de censure interdit la diffusion de certains clips

C'est le 11 juin 2008 que la commission nationale de censure a décidé d'interdire de diffusion pour obscénité les clips de certains albums sorti il y a peu de temps. Il s'agit des clips de‘'Temps présents'', album du très populaire artiste musicien congolais Werrason ; l'album "Tshinkimbwa" de Kalonji dit "Bill Clinton", la chanson "Elengi" de l'artiste musicien Karmapa ainsi que le clip de la chanson "Ndolo libongo" de Didier Lacoste. Ces clips sont interdits de diffusion pour n'avoir pas obtenu une autorisation préalable écrite de la commission. La deuxième raison, la plus importante, est que toutes ces chansons ont des paroles et des danses qui choquent les mœurs, ce qui explique leur obscénité. La commission menace de traduire en justice tous ces musiciens en cas de refus d'obtempérer. Une des victimes de cette mesure, en la personne de Werrason, s'est dit frustré par cette décision. En effet, le patron de Wenge Musica Maison Mère, soutient avoir obtenu auprès de la même commission, l'autorisation de diffuser tous les clips de son nouvel album, "Temps présent". Affaire à suivre !

MUSIQUE : TABU LEY BAT YOUSSOU NDOUR , ALPHA BLONDY ET MANU DIBANGO AU FESTIVAL MONDIAL DE LA MUSIQUE 2008 A CUBA !!!

Dix artistes musiciens au total étaient sélectionnés pour défendre la musique africaine face à plus de 3.000 concurrents venus de l’Amérique, de l’Europe, de l’Asie et de l’Océanie. C’est le Congolais Pascal Tabu dit “Ro­chereau" qui vient d’enlever le “Prix Mondial de la Musique 2008” pour la zone Afrique au “Festi­val Mondial de la Musique 2008” organisé du 11 au 15 juin à la station balnéaire de Varadero, à Cuba. L’ar­tiste musicien congolais a reçu à cet effet un joli tro­phée attestant de sa haute valeur artistique. La per­formance mérite d’être sa­luée, d’autant que l’heureux lauréat a laissé sur les car­reaux des monuments de la musique africaine tels que Youssou Ndour du Séné­gal, Alpha Blondy de Côte d’Ivoire, Manu Dibango du Cameroun, Miryam Makeba d’Afrique du Sud, Pierre Akendengue du Gabon, Salif Keita du Mali, Sunny Ade du Nigeria ... Excusez du peu !

Pour rafler le prix de meilleur musicien afri­cain à Cuba, Tabu Ley a dû s’appuyer sur son im­mortel orchestre Afrisa, composé d’individualités recrutées pour la circons­tance. On sait que l’Afrisa original fonctionne désor­mais comme un groupe d’accompagnement, dont les éléments sont recrutés au gré des contrats à hono­rer ou des enregistrements à effectuer.

On rappelle que le patron de l’Afrisa est le premier musicien congolais à se produire dans la salle mythique de l’Olympia, en 1970. Aujourd’hui encore, ses jeunes compatriotes continuent de percevoir ce music hall comme la voie obligée de leur consécra­tion internationale.

Par ailleurs ministre de la Culture et des Arts, des Sports, Jeunesse et Loisirs, du Tourisme pour la Ville-Province de Kinshasa, Tabu Ley est annoncé pour ce dimanche 22 juin 2008 à Kinshasa. On ose croire que les Kinoises et Kinois vont lui réserver un accueil digne de sa glorieuse épo­pée cubaine.

Dix artistes musi­ciens au total était sélection­né pour défendre la musi­que africaine face à plus de 3000 concurrents venus de l’Amérique, de l’Europe, de l’Asie et de l’Océanie. 300 groupes musicaux se pro­duisaient chaque jour de 14 heures à 5 heures du matin. Le mérite des organisateurs du “ Festival Mondial de la Musique 2008 ” ont réussi le pari de faire jouer dans un même lieu une cinquan­taine de stars ayant marqué la musique mondiale de notre ère, notamment Silvio Ro­driguez (Cuba), Cilberto Gil (Brésil), Ayumi Hamasaki (Japon), Céline Dion (Cana­da), Yannick Noah (France), Diego El Cigala (Espagne), John Butler (Australie), Jean Marc Ventoume (Nouvelle Calédonie), etc.

LA NUIT DES STARS 2008 A ABIDJAN - GALA DE BIENFAISANCE : DROGBA ET ETO'O AU CHEVET DES MALADES DU CANCER











Après le Cameroun et le Gabon, la 3e édition de " La nuit des stars " se déporte cette année, à Abidjan avec la bénédiction du chef de l`Etat. Cette manifestation de bienfaisance organisée par African Star Galaxy de la belle Camerounaise Léonie Bwemba, va réunir durant plusieurs jours, sur les bords de la lagune Ebrié, plusieurs stars africaines du monde du sport, de la mode et des arts. " Elle a pour but, explique Bwemba, d`inviter les stars africaines de la diaspora à renforcer la solidarité des peuples de leur continent. Ce geste de cœur (…) redonne un geste d`espoir aux cancéreux. Une fois par an, les membres se réunissent dans un pays d`Afrique pour célébrer cet événement inédit qui rassemble l`Afrique tout entière ". La manifestation qui se déroule du 20 au 22 juin, va regrouper des grands noms africains. Il s`agit par exemple de Didier Drogba, Eto`o Fils, Jérémie Njitap, Teeyah, Achille Emana, Etienne Mbaffé et Fally Ipupa. Feu Joëlle C était aussi annoncée. " Malheureusement, elle est décédée. Nous sommes en train de voir par qui on peut la remplacer ", déplore Bwemba. Il y aura des séminaires de sensibilisation et d`information, des tests de dépistages et des remises de dons dans les hôpitaux. Il y aussi au programme, un dîner gala au cours duquel les stars feront un défilé de mode. Il est en plus annoncé un grand concert de Teeyah que le chef de l`Etat offre gratuitement au public. Et cela, à l`occasion de la fête de la musique. Didier Drogba qui est le président d`honneur et vice-président du Conseil d`Administration de cette Fondation, se veut beaucoup plus précis : " Une stratégie de lutte contre le tabagisme s`impose (…). C`est la raison pour laquelle les stars africaines dont les immenses talents sont connus, ont choisi cette année de promouvoir la santé à travers le thème choisi " Le cancer du poumon ". Paroles de stars.

CULTURE- CAMEROUN : LA MORT DE LA CMC QUI CEDE DESORMAIS LA PLACE A LA SOCAM AVEC A SA TETE ODILE NGASKA COMME PCA ...



Odile Ngaska a battu Roméo Dika au cours de l’Assemblée générale constitutive de la Société civile camerounaise de l’art musical, qui rem place la Cmc.
Il a fallu deux tours pour que les artistes de l’art musical fassent leur choix entre Odile Ngaska, Roméo Dicka, Mama Ohandja. Rachel Tchoungui et Elvis Kemayo d’une part, et Roméo Dicka et Odile Ngaska ensuite. Le premier tour de cette élection du président du conseil d’administration (Pca) de la toute nouvelle Société civile camerounaise de l’art de la musique (Socam) n’a, en effet, pas pu départager les candidats dans la mesure où le code électoral de cette société prévoit qu’un candidat ne peut être déclaré élu au premier tour que s’il a obtenu la majorité des suffrages. Avec 112 voix contre 82 pour Odile Ngaska, 68 pour Elvis Kemayo, 29 pour Mama Ohandja et 9 pour Rachel Tchoungui, Roméo Dicka n’a pas pu se démarquer dès le premier tour.

Le jeu des alliances aidant (la plupart des électeurs des quatre autres candidats se sont alignés derrière la prêtresse Odile Ngaska), il n’a pu conserver son avance sur sa principale rivale. Et c’est au tour de 2h30 du matin dimanche, 08 juin 2008, que le verdict des urnes est tombé : 149 voix pour Odile Ngaska contre 124 pour Roméo Dicka. La liesse qui s’est emparée des partisans de cette dernière n’avait d’égal que le suspense qui a entonné tout le processus de vote qui, pour une fois s’est déroulé dans une discipline étonnante. Pour la prêtresse, émue aux larmes et dont l’équipe de campagne n’a eu que trois jours pour convaincre les artistes, il ne fait pas de doute : cette victoire est celle du Christ. "Il a voulu une ère nouvelle pour les artistes musiciens et a souhaité que cette ère soit conduite par une femme. Les hommes ont essayé, ça n’a pas marché. Voyons voir ce que les femmes apporteront".

Reprofilage
Il faut donc espérer, comme le recommandait la ministre de la Culture, Ama Tutu Muna, venue s’enquérir de l’évolution des travaux dans l’après-midi de samedi 07 juin au Palais des congrès, que les artistes ont " bien réfléchi " afin de "lancer quelque chose pour [leur] avenir [sans choisir par] affinités ethniques". Lors de son passage, Ama Tutu Muna, pour qui ce jour était " très spécial ", a tenu à remercier les artistes " d’avoir cru que les choses pouvaient être faites de manière calme en respectant les lois de l’Etat."
Parlant de la création de la Socam qui gérera désormais le droit d’auteur chez les artistes musiciens, elle a précisé qu’ "il s’agit de lancer quelque chose pour l’avenir de notre culture. " S’inspirant des griefs portés contre la Cameroon Music Corporation dont l’agrément a été retiré le 12 mai dernier, Ama Tutu Muna a recommandé que, dans la nouvelle société, "Il ne faut pas exclure ceux qui travaillent et produisent vraiment. Il faut construire sur quelque chose de paisible, cohérent et juste et équitable, qui obéit aux lois de notre nation ".

A propos de cette nouvelle société civile camerounaise de l’art musical, elle est en fait calquée sur le modèle de la Cmc. D’après Me Hélène Dissongo Otti, membre de la Commission permanente de médiation et de contrôle des sociétés civiles de gestion collective du droit d’auteur (Cpmc) et présidente du comité ad hoc chargé de la gestion des affaires courantes de la Cmc et de l’organisation de l’assemblée générale, "on a procédé au reprofilage des textes ". Les nouveaux textes prévoient en fait que la Cpmc supervise toutes les assemblées générales de la Socam. La composition du conseil d’administration passe de 19 à 15 membres avec un président et un vice-président. Ce dernier assure l’intérim du Pca en cas d’absence. Cet intérim n’excèdera pas deux mois.
Désormais, le directeur général de la société est désigné par le conseil d’administration après appel à candidature.

La grande innovation réside dans le salaire du Pca qui passe de 1 million à 500.000 Cfa. Par ailleurs, les fonctions de membre du conseil d’administration sont désormais gratuites mais certains frais peuvent être remboursés sur présentation des justificatifs. Pendant les sessions du conseil d’administration, le Pca est rémunéré à hauteur de 240.000FCfa, son vice à 190.000Fcfa et les membres 150.000FCfa.
Cette reconstitution fait suite à l’assemblée générale calamiteuse du 10 mai dernier au cours de laquelle l’ancien Pca de la Cmc, Sam Mbendé, a été interpellé par les forces de l’ordre avant de se faire élire par ses affidés. S’en était alors suivi un long processus qui a consisté au retrait de l’agrément à la société et à la convocation d’une nouvelle assemblée générale, entre autres.