vendredi 15 août 2008

Nguéa Laroute, griotte de Samuel Eto'o ?!

Son nouvel album, "Confort sur canapé" fait le culte du footballeur camerounais.

Vous avez aimé la chanson "Eto'o" dans "Hot Mutumbu", l'avant-dernier album de Nguéa Laroute ? Eh bien, l'artiste vient de resservir le même titre à ses fans dans "Confort sur canapé", le disque qu'elle a mis sur le marché il y a quelques semaines seulement. En dehors du titre et du rythme, la nouvelle création de "Mama Nguéa" se démarque cependant du Tome I par le texte. Comme le précédent, le texte du nouveau "Eto'o" est dithyrambique à souhait. Nguéa Laroute y invite notamment tous les Camerounais à se lever et à danser avec le "Pichichi". "Laissons l'hypocrisie et écartons toute comparaison, le moment est venu, nous devons tous collaborer. Mettons-nous ensemble, soutenons notre Eto'o, soutenons notre champion car l'union fait la force. C'est notre héros, il a prouvé qu'il est le maître du Ndamba", louange-t-elle.

Contrairement au précédent titre, celui contenu dans "Confort sur canapé" semble moins entraînant. Les programmations réalisées par le désormais incontournable Aubin Sandjo, constituant l'un des rares attraits de l'orchestration. Par contre, dans le titre "Na ma timba", Nguéa Laroute confirme tout le bien qu'on pense d'elle en matière de composition musicale. Le texte est particulièrement adulé par les femmes. Et pour cause ! Comme à son habitude, l'artiste a sorti un canon pour tirer à boulets rouges sur les hommes. Nguéa Laroute chante, en effet, la déception d'une femme mal aimée. Celle-là qui, dit-elle, subit les pires atrocités dans son ménage, et qui se décide finalement de quitter son mari. "Si le mariage me refuse, la maison de papa ne me refusera pas. Signe-moi un bon de sortie et je te laisserai tranquille. Les hommes ne savent pas ce que c'est que l'amour. Je rentre, je suis fatiguée...", pleurniche-t-elle.

Amour

La chanson est particulièrement dansante. Manifestement, le résultat d'un travail d'orfèvre mené par un groupe de musiciens dans lequel, en dehors de Aubin Sandjo aux claviers, on retrouve notamment Eric Sefu et Mouasso Elamè (guitares) et Arthur Manga (Bass). Le titre "Konaté", à plusieurs égards, est d'ailleurs de la même veine. De par le thème, les misères des femmes dans leurs ménages ; mais aussi le rythme Makossa et les mêmes finesses et la précision dans l'orchestration. Ici, Nguéa Laroute raconte l'histoire d'un mari qui était si attentionné envers son épouse, mais qui a fini par tomber amoureux de la cousine de cette dernière. Au point de ne plus passer ses nuits à la maison et, surtout, de dépenser tout son argent pour sa nouvelle conquête, qui le quittera pourtant une fois ruiné. "Il a pris les mapan !", s'exclame-t-elle. Et d'ajouter, "Tout ce qui brille n'est pas or. Mon cher ami, je t'ai aimé, pourquoi as-tu cru à la beauté du diable ? J'ai voulu te récupérer, mais il est trop tard. Je ne saurai subir les conséquences de ton égarement. L'homme n'est jamais satisfait...", conclut l'artiste.

De bout en bout de "Confort sur canapé", Nguéa Laroute est, en effet, restée fidèle à sa logique. Elle plaint le sort des femmes, et ne ménage aucune avanie pour qualifier les hommes. L'une des clés de son succès, disent certains fans. D'autres admirateurs de l'artiste, par contre, soutiennent que la qualité des slows composés par Nguéa Laroute est l'un des déclencheurs de sa réussite dans la musique. La preuve, elle est de retour avec deux titres hautement langoureux : "Taille crayon" et "Chanson des mariés". Toutefois, la plus grosse déception de cette nouvelle réalisation de Nguéa Laroute, semble être le titre "Jps". En fait, il s'agit d'une chanson écrite par un certain Daniel Jangwa Bille, à la gloire du producteur Jean Pierre Sah. Dans le fond, Nguéa Laroute y décrie les médisances. Mais, le culte de la personne, qui y transparaît de façon assez flagrante, frise un peu la vulgarité. N'empêche, l'essentiel des treize titres de l'album "Confort sur canapé" valent le détour. Une trouvaille de plus que les mélomanes devraient vite s'approprier.

Le Quotidien Mutations

RDC/Musique : Le 22 Juillet dernier, sortait officiellement le nouvel opus de Koffi Olomide !!!

Star incontestée de la musique congolaise version Rumba moderne depuis plus de vingt ans, Koffi Olomide, désormais Barack Obama, a mis dans les bacs le 22 Juillet dernier, son nouvel opus : l’album n’a pas de titre. Comme pour toujours marquer son originalité, le Grand Mopao, n’a pas donné d’intitulé à son nouveau produit dont la sortie avait été programmée au départ pour le 14 Février.

Le sort en aura décidé autrement. Aujourd’hui, le produit est bien là et, il promet de faire parler autant de tapage que les précédents avec les collaborations de Youssou N'Dour, Lokua Kanza ou une jeune chanteuse, Sindy, une ancienne du groupe quartier Latin. Selon Koffo Olomide : «Elle a fait, selon l'artiste, un travail remarquable. Sa présence dans l'album est très frappante. Elle a chanté merveilleusement dans au moins neuf chansons».

Ce produit contient 16 titres et deux génériques, notamment : «BB goût», «Diabolos», «Etshubu», «Salopette», «Libido», «Lo lo lo», «Bla bla bla», «Festival», «Clé boa», «Sixième chantier», «Ikia», «L'amour n'existe pas», «Plat favori», «Kata Gourouma», «Ninelle» et «Grand prêtre mère».



Le quadra Koraman, est de retour ! «Monde Arabe» a désormais son successeur

Merci Patrick saint eloi !!!

Le concert hommage à Patrick Saint-Eloi a attiré plus de 20000 personnes mercredi soir sur le site de Damencourt au Moule. De nombreux artistes ont répondu à l'invitation du Conseil régional. « Un Eloi d'Or » a également été remis à PSE, pour ses 25 ans de carrière.


« Sété on jou ki té two bèl »… Les milliers de spectateurs présents hier soir ne regrettent en rien les heures d'embouteillage nécessaires pour arriver au spot. Car dès les premières notes, aux alentours de 20h30, tout était oublié.

Daly, Tanya Saint-Val ou encore Fred Deshaies ont entonné des chansons du crooner guadeloupéen. Des performances saluées comme il se doit par le public. « Patrick, ou sé fos a péyi la » a chanté Admiral T.

La pluie s'est elle aussi invitée à la fête durant de longues minutes. Pas suffisant pour faire fuir les amoureux de zouk. A 23 heures, le moment tant attendu est arrivé. L'arrivée de la « Star » du jour a été annoncée par des feux d'artifice.

Patrick Saint-Eloi a une nouvelle fois démontré qu'il était un homme de scène, en communion avec son public. « Je vous aime » a t-il déclaré ému.

Le président du conseil régional a également remis à l'artiste un « Eloi d'Or », le premier d'une longue série : « Nous avons voulu rendre hommage au talent de l'homme, à sa carrière et à son dévouement au service du pays » a souligné Victorin Lurel.

Pour les prochaines éditions, un jury devrait être mis en place par la collectivité. Tous les secteurs seront ainsi récompensés : des écrivains, des peintres ou des cuisiniers. « Nous voulons mettre la culture aux postes de commande » a ajouté Victorin Lurel.

Seul bémol, à cette soirée, les milliers de personnes qui n'ont pu accéder au site en raison des normes de sécurité. Certains fans ont du rebrousser chemin. Selon les services de gendarmerie ce ne sont pas moins de 40 000 personnes, au total, qui avaient fait le déplacement pour l'occasion.

A 1 heure du matin, le concert s'achève sous des tonnerres d'applaudissements... « Merci à vous d'être venus ce soir. Et n'écoutez pas ces rumeurs qui peinent beaucoup ma famille. Comme vous le voyez je suis bien en vie..» a conclut Patrick Saint-Eloi.

Après Akon, un autre jeune sénégalais, Boy Jules fait honneur au senegal!!

Après Alioune Badara Thiam dit Akon qui a réussi à conquérir le cœur des Américains, c'est autour de Souleymane Guissé, connu sous le nom de Boy Jules qui vient à son tour de faire montre de son savoir faire musical au pays de l'oncle Sam. De passage dans son pays natal, Boy Jules qui a plein d'ambitions entend surprendre les Sénégalais à travers la sortie prochaine de sa première production, « Surprise ».

De l'autre cote de l'atlantique, il est une star incontestable et incontestée, comme son autre compatriote Alioune Badara Thiam dit Akon. En effet, Souleymane Guissé, pour ne pas le nommer, même s'il n'est pas un illustre inconnu dans son pays natal, est loin de connaître la popularité qu'il a aux Etats-Unis ou il a fini de se faire une place de choix dans le mouvement hip hop.

En atteste le duo qu'il a fait avec le célèbre 50 Cent sanctionné par un disque d'or, en hommage au jeune guinéen, Amadou Diallo (tué par la police américaine). Ainsi, ne voulant pas soustraire son pays, dans sa propension artistique, Boy Jules entend réserver une surprise à ses compatriotes dans sa toute première production qui sortira en décembre prochain, sous les jougs de son label « B-Label ».

« Je suis bien connu aux Usa pour avoir réussi un duo formidable avec 50 Cent qui est mondialement connu », dit Boy Jules qui est en plein dans les dernières retouches de son prochain Cd solo intitulé « Surprise ». Surprise en ce sens qu'il regorge de plusieurs surprises allant de la très probable élection du candidat noir, Barack Obama à la maison blanche, en passant la conquête de l'Amérique par un jeune prodige d'origine sénégalaise.

Boy Jules qui a capitalisé plusieurs featuring dont les plus célèbres reste ceux réalisés avec 50 Cent et Mokobé, reste ouvert pour un éventuel duo avec les chanteurs sénégalais. Car, explique-t-il, « je ne saurais refuser un duo avec un sénégalais au moment où je le fais avec des américains et des maliens ».

Narrant ses autres faits d'armes dans le mouvement hip hop américain, Souleymane Guissé s'est plu à rappeler, non sans fierté, sa sélection dans le « « The Mixtape Finals ». Boy Jules a, également, sorti un nouveau single en duo avec le Rappeur Makobé.

Ce single tiré de son prochain album et qui sortira en Décembre sur la scène Internationale dénonce la ségrégation raciale qui existe encore aux Etats-Unis, malgré la renaissance de l'espoir avec la candidature à la Maison Blanche du sénateur noir Obama. Pour Boy Jules, le triomphe du rêve des noirs américains est possible.

Angélique Kidjo, Commandeur de l'Ordre national du mérite du Bénin !!!

La vedette béninoise, Angélique Kidjo, a été élevée samedi 02 août à Parakou au grade de commandeur de l'ordre national de mérite du Bénin. C'était à l'occasion des festivités du 48e anniversaire de l'accession du Bénin à l'indépendance.

C'est Parakou, la ville qui porte le nom du premier album d'Angélique Kidjo, que les autorités du Bénin ont choisi de rendre hommage à la star béninoise de la musique internationale. Pour le ministre béninois de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme, Soumanou Toléba «Angélique Kidjo, symbolise un monument de la culture béninoise. Une vedette de dimension internationale qui fait la fierté du Bénin, non seulement en Afrique mais dans le monde entier». C'est donc pour lui témoigner la reconnaissance de la nation béninoise toute entière que le président de la république, a tenu à l'élever dans l'ordre national de mérite du Bénin, au grade de Commandeur. La cérémonie a été l'occasion pour la vedette béninoise de proclamer son attachement non seulement à son pays, mais aussi au continent africain et à sa culture. «Je suis fière, non seulement d'être une Béninoise, mais aussi d'avoir porté la culture du Bénin dans le monde entier. Cette culture nourrit aujourd'hui, la musique des Caraïbes, des Antilles, du Cuba et de plusieurs autres Européens et Asiatiques », a-t-elle affirmé. Outre sa fierté d'être béninoise, Angélique Kidjo, prône pour la conservation des acquis du processus démocratique en cours au Bénin, depuis l'historique conférence des forces vives de la Nation de février 1990. Un plaidoyer pour la conservation des acquis de la démocratie Selon la chanteuse, depuis l'accession du Bénin à l'indépendance, le 1er août 1960, le seul élément qui fait la fierté et le bonheur des Béninois, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays, est le processus de démocratisation en cours depuis février 1990. Pour la star internationale de la musique les Béninois doivent oeuvrer davantage afin de préserver les acquis de ce processus de démocratisation contre certains courants maléfiques qui tenteront de les mettre en cause, car selon elle, en dehors des acquis de la démocratie, notamment la liberté d'expression, la pluralité des opinions dont jouissent les Béninois, le pays n'a pas connu d'autres succès, surtout dans le domaine économique.

Ambassadrice du Fonds des Nations Unies pour l'enfance, (Unicef), Angélique Kidjo fait de la scolarisation des filles son cheval de bataille pour la prospérité et la transmission des valeurs et le développement du Bénin et de l'Afrique. Appuyée dans ses actions humanitaires par son Ong Batonga, la chanteuse fait bénéficier plusieurs jeunes écolières du Bénin d'un programme spécial de formation. Elle l'a révélé au cours du méga concert qui a suivi sa décoration le samedi dernier à Parakou en présence du couple présidentiel et de nombreux représentants des institutions. C'est devant un public tellement acquis à sa cause que Angélique Kidjo, après plusieurs années d'absence sur scène dans son pays, a une fois encore partagé sa fougue artistique. Aidé par ses pairs artistes, venus nombreux pour la soutenir, la chanteuse a tenu en liesse les mélomanes pendant environ deux heures d'horloge à travers des anecdotes, des jeux de scènes, des déhanchements, des démonstrations de danses et surtout par sa voix grave et pertinente faisant d'elle l'amazone moderne du Bénin, la plus connue à travers le monde. Née le 14 juillet 1960 à Ouidah, Angélique Kidjo, est auteur, compositeur et interprète de grande réputation et ses influences musicales sont l'afrobeat, le zouk, la rumba congolaise, le jazz, le gospel et la musique latine. C'est dès l'âge de six ans, que Angélique chante et danse dans l'ensemble artistique que sa mère dirigeait à l'époque. Mais, 1989, marque le réel début de sa carrière solo. Cette année-là, sort l'album considéré comme le tout premier entièrement conçu par la chanteuse «Parakou». A travers la multitude d'influences présentes dans cet album, Makossa, zouk, soul, reggae et surtout jazz, Angélique Kidjo effectue un travail de synthèse musicale qui ouvre un très large horizon pour l'auditeur. Le succès de l'album est accompagné d'un événement exceptionnel pour la jeune femme. En mai 1989, elle réalise son rêve de toujours en chantant en première partie de Myriam Makeba à l'Olympia à Paris. Et depuis, la chanteuse béninoise n'arrête pas de séduire les mélomanes du monde. Angélique Kidjo, chante d'une voix puissante et limpide, en français, en fon, en mina et en anglais.

vendredi 8 août 2008

Corneille Bientôt en concert à Abidjan !!!


L'une des figures les plus emblématiques du R&B Corneille va bientôt venir à Abidjan dans le cadre d'une tournée Africaine .En effet après avoir été annoncé plusieurs fois dans les coulisses par plusieurs personnes , M. Capricorne YVES DE MBELLA à réussi à signé l'artiste à Montréal le samedi 26avril dernier ( voir photo) pour cette tournée inédite en Afrique.
Nous comprenons mieux tous ces voyages de Mr Nimportequoi Awards dans l'hexagone toujours à la recherche des meilleurs produit et concept pour le continent Africain .

Abidjan le concert de Billy Billy reporté au 22 aout !!!


abidjanshow.ComPrévu pour le 7 août prochain, jour de la célébration de la Fête nationale, le show inédit de Billy Billy, jeune révélation du rap ivoirien, a été repoussé. La cause, la salle prévue initialement pour son spectacle s’est avérée exiguë au vu de la demande des fans selon les responsables de Coast to Coast. Ainsi donc, c’est le 22 août que le concepteur du « Labadigbeu Style » va se produire à la mythique salle Anoumabo du Palais de la Culture d’Abidjan. Ceci permettra à de nombreux fans de l’artiste de mieux communier avec lui pour son premier concert avec son premier album baptisé « Nouvelles du pays »


Notons que, désigné révélation 2008 de la musique ivoirienne lors du « Tiercé gagnant », cérémonie des victoires de la musique ivoirienne, Billy Billy a révolutionné le rap avec un style à mi-chemin entre le hip hop et la tradition africaine. Son concert du 22 août prochain, selon lui, veut célébrer l’indépendance de la jeunesse ivoirienne.

lundi 4 août 2008

Football Thuram met un terme à sa carrière ; « Il y a d’autres choses après le football »

UN MOIS après avoir révélé son problème de malformation cardiaque, Lilian Thuram (36 ans) a annoncé hier, depuis le Parc des Princes, la fin de sa carrière de footballeur. Visiblement ému, l’international français aux 142 sélections a expliqué qu’en raison d’un « coeur épais » et pour préserver ses proches, il préférait raccrocher les crampons après dix-sept ans au plus haut niveau. Quels sont les résultats médicaux concernant votre problème cardiaque ?Lilian Thuram. J’ai le coeur assez développé, il y a un risque. Mais je n’ai pas la maladie génétique de ma mère (NDLR : myocardiopathie hypertrophique) . Au bout d’un moment, le doute a failli se transformer en certitude, mais c’est simplement un coeur un peu trop musclé. Il était difficile pour moi de continuer le football.Avez-vous vraiment penséàpoursuivre votre carrière ?Bien sûr. Si j’ai attendu jusqu’au 30 juillet, c’est que l’envie qui prédominait était de continuer. Si j’avais choisi d’arrêter, je l’aurais dit tout de suite. J’avais besoin de me rapprocher de ma famille et de mes amis. Il fallait prendre du recul pour mener une réflexion sereine. Ce qui est intéressant, c’est qu’aucun de mes proches ceux que j’aime énormément ne m’a dit de continuer.Votre mère a-t-elle fait pencher la balance ?Oui, car c’est la personne qui m’aime le plus et que j’aime le plus. Le jour où j’ai eu la certitude que je n’avais pas sa maladie, je suis allé la voir pour lui dire que j’allais peut-être recommencer le foot pour voir. Elle m’a répondu que cette décision m’appartenait, même si je sentais qu’elle voulait que j’arrête. Le jour où j’ai décidé de stopper ma carrière, j’ai senti un soulagement, qu’elle était heureuse. Je crois que je l’ai rarement vue heureuse comme ça.Que vous a-t-elle dit ?Rien de particulier. C’est dans le comportement. Au moment de me décider, je suis monté dans sa chambre parce qu’elle n’était pas très bien. Je lui ai dit : « Je crois savoir pourquoi tu n’es pas bien. Je voulais simplement te dire que j’ai pris la décision d’arrêter. » Il faut savoir que, lorsque je suis aux Antilles, je me lève tôt. Je fais une balade matinale et, ce jour-là, je vois quelqu’un dans la piscine avec un visage radieux : c’était ma maman. Généralement, elle ne va jamais à la piscine, car elle ne sait pas nager. Là, j’ai compris qu’elle avait eu vraiment peur.« Je viendrai voir le PSG »Après la perte de votre frère Antonio, décédé sur un terrain de basket en raison d’une malformation cardiaque, pouvait-il en être autrement ?C’est un contexte familial où il fallait aller doucement. Quand une mère perd un fils simplement parce qu’il a joué au basket, vous ne pouvez pas l’empêcher de penser qu’il va se passer la même chose pour son autre fils.Qu’est-ce qui vous a également guidé dans votre réflexion ?Je ne pouvais pas donner la garantie au PSG que je serais au maximum. Parce qu’inconsciemment, je crois que le problème est encore là, dans ma tête. Quand on m’a dit cet été que je pouvais recommencer à m’entraîner car mon coeur n’était pas touché, je suis allé courir. Mais, par moments, ça me traversait l’esprit. Et dans le sport de haut niveau, ce type de doute ne peut pas exister.Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’aube de cette retraite forcée ?Il y a beaucoup de tristesse. Dans la vie, on préfère toujours anticiper les choses, ça nous permet d’être prêt. Là, ça n’a pas été le cas. C’est un peu rapide, mais il faut analyser les choses, accepter et rester digne, car je sais qu’il y a d’autres choses après le football. A moi d’être à la hauteur.Pourquoi avoir choisi le Parc des Princes pour annoncer la fin de votre carrière, alors que vous n’avez jamais porté le maillot du PSG ?C’était une façon de saluer la manière dont le club s’est comporté. Il n’y était pas obligé. Généralement, si un club s’aperçoit que le joueur qu’il veut acheter a un problème cardiaque, il rompt les négociations et on en reste là.Viendrez-vous voir les matchs du PSG cette saison ?Oui, je viendrai voir les matchs, j’encouragerai et j’espère que je ne critiquerai pas beaucoup.Y a-t-il une frustration de ne pas porter le même maillot que Claude Makelele, pour lequel vous avez beaucoup d’estime ?C’est surtout le fait de ne plus jouer tout court qui me frustre. Je m’étais dit que j’allais jouer deux ans au PSG. Même si j’ai 36 ans et que tout le monde dit que je suis vieux, l’image d’un Maldini à l’AC Milan, je trouve ça extraordinaire.Votre carrière restera associée à l’Italie où, entre Parme et la Juventus, vous avez passé dix ans. Quel souvenir en conservez-vous ?C’est là que j’ai appris mon métier et que j’ai pris conscience que c’était un métier. J’ai eu la chance de croiser des entraîneurs comme Carlo Ancelotti ou des joueurs comme Fabio Cannavaro qui m’ont appris et m’ont inculqué la culture de la gagne.
pour en savoir un peu plus sur ce footballeur au parcours exemplaire et atypique je vous propose de découvrir sa biographie ...
Lilian Thuram né le 1er janvier 1972 à Pointe-à-Pitre est un footballeur international français, qui évolue au poste de défenseur central ou de défenseur droit. Au-delà de sa carrière sportive, il intervient dans la vie politique française, en particulier sur les questions d'intégration, et dans de vastes actions publicitaires. Il est membre du Haut conseil à l'intégration. Ses déclarations vis-à-vis d'hommes politiques de droite et en particulier de Nicolas Sarkozy à propos de problèmes de société prêtent souvent à débat. Thuram arrive en métropole à l’âge de 9 ans, pour vivre dans le quartier des Fougères à Avon près de Fontainebleau où il jouera milieu de terrain offensif pour le club local des Portugais de Fontainebleau, puis au Racing club de Fontainebleau et à Melun où il croisera Claude Makélélé. Il débute sa carrière professionnelle avec l'AS Monaco en Première division.Il est le compagnon de Karine Le Marchand. Son cousin, Yoann Thuram, évolue au poste de gardien de but dans l'équipe réserve de l'AS Monaco. 2006-07 :: 3EME COUPE DU MONDE il participe, en Allemagne, avec l'équipe de France à sa troisième coupe du monde (après celles de 1998 et de 2002 au Japon et en Corée du Sud). Le bon parcours des « Bleus », auquel il a largement contribué, lui permet de disputer une deuxième finale de coupe du monde contre l'Italie. L'équipe de France s'incline finalement 3 tirs aux buts à 5, le privant ainsi de la possibilité de soulever une seconde fois le trophée.Quelques jours après la finale, Lilian Thuram revient dans un long entretien accordé au magazine culturel Les Inrockuptibles sur l'incident qui a opposé pendant les prolongations le capitaine de l'équipe de France Zinedine Zidane au joueur italien Marco Materazzi. Il condamne le geste de son capitaine, mais dit le comprendr2006-07 :: IL QUITTE LA JUVENTUS il quitte la Juventus de Turin reléguée en Serie B avec 17 points de pénalisation à l'issue du procès des matchs truqués qui a secoué le football italien. Il rejoint le FC Barcelone pour deux ans où il est cependant souvent remplaçant, barré par Carles Puyol et Rafael Márquez, 2006 :: IL RESTE EN EQUIPE DE FRANCE Après la finale de la coupe du monde de football 2006, Thuram décide finalement de rester en équipe de France, sûrement jusqu'à l'Euro 2008.A l'instar de Jocelyn Angloma qui a rechaussé les crampons à l'âge de 41 ans, Thuram a affirmé sa volonté de jouer une fois sa retraite professionnelle prise, pour l'équipe de Guadeloupe de football.2005-08-07 :: CONVOQUE PAR DOMENECH Il ressort de sa retraite internationale un peu à contre-cœur, pour répondre à une convocation du sélectionneur Raymond Domenech, suivant de peu en cela Zinedine Zidane. Il évolue cependant désormais en défense centrale, poste qu'il a toujours occupé en club (notamment dans le Calcio) et qu'il affectionne plus que celui de défenseur droit.2004-07 :: IL METS FIN A SA CARRIERE INTERNATIONALE suite à l'échec de la France au Championnat d'Europe, il décide de mettre un terme à sa carrière internationale, pour se consacrer à son club, la Juventus. Il est alors nommé au FIFA 1002002 :: 2EME COUPE DU MONDE Lors de la Coupe du monde 2002 et de l'Euro 2004, l'équipe de France n'arrivera pas à rééditer ses exploits de 1998 et 2000.2001 :: JUVENTUS DE TURIN il signe à la Juventus de Turin pour 36,6 M€. Lors de son passage à Parme, il va former avec l'italien Fabio Cannavaro, l'une des meilleures charnières défensives du Calcio.2000 :: CHAMPIONNAT D'EUROPE il remporte le Championnat d'Europe des Nations organisé en Belgique et aux Pays-Bas. Ce sera la dernière compétition où l'association Thuram-Desailly-Blanc-Lizarazu sera aligné. Ce sera aussi le dernier titre international remporté avec la sélection 1998 :: CHAMPION DU MONDE Retenu dans la sélection pour la Coupe du monde 1998, il devient mondialement célèbre suite à son doublé (deux buts inscrits) en demi-finale de la coupe du monde de football 1998 contre la Croatie (2-1), ses seuls buts en Bleu en 138 sélections . Il reçoit la légion d'honneur suite à la victoire en finale de Coupe du monde.1996 :: IL QUITTE LA FRANCE il quitte la France pour la Serie A italienne en signant à Parme 1996 :: DE 1996 A 2000 il va former avec Laurent Blanc et Marcel Desailly au centre et Bixente Lizarazu en arrière gauche, l'une des meilleures lignes de défense du monde. Lorsqu'ils étaient alignés ensemble en équipe de France, les quatre joueurs n'ont jamais perdu un match.1994 :: SELECTIONNE EN EQUIPE NATIONALE Sélectionné en équipe nationale depuis 1994, il ne devient réellement titulaire au poste d'arrière droit qu'à la retraite de Jocelyn Angloma, guadeloupéen comme lui, en 19961990 :: SES DEBUTS PROFESSIONNELS Il débute sa carrière professionnelle avec l'AS Monaco en Première division. bravo lilian et pliss foss. kimbé rèd. pa ni problem !!!

Joey Starr: un loup doux comme un agneau Plus de peur que de mal pour ce jeune homme au volant de sa voiture, mercredi, en plein Paris!!!

Oubliant le frein, il a percuté une belle cylindrée devant lui. Sort alors du véhicule le rappeur Joey Starr, qui, après avoir jaugé l'étendue des dégâts, a simplement rédigé, d'un calme olympien, le constat d'assurance avec ce dernier. L'auteur de l'accident en aura eu pour sa dose d'émotions à la vue du rappeur, mais tout s'est réglé sans le moindre problème.En marge de cet incident, JoeyStarr retrouvera son complice Kool Shen à la rentrée pour une tournée de reformation de NTM. Après cinq shows prévus au Palais omnisports de Paris Bercy les 18, 19, 20, 22 et 23 septembre, le duo partira en province et s'arrêtera notamment à Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Lille, Bordeaux, Lyon et Nantes.

vendredi 1 août 2008

Après son dernier Olympia, Emeneya attendu au Zénith le samedi 4 octobre !!!

King Kester qui se dit victime d’une campagne de diabolisation se dit prêt à confondre ses “ détracteurs ” dès la sortie de DVD de son concert à l’Olympia. King Kestel à l'Olympia“ J’ai une grande nouvelle à vous annoncer. En effet suite à la réussite de mon dernier concert de l'Olympia, le producteur Dario Kindongo vient de décider de me produire au Zénith le 4 octobre ”. Déclaration de King Kester Emeneya qui par ailleurs s’interroge : “ Mais alors pourquoi parle-t-on d’échec au sujet de mon concert de l’Olympia ”. Et de poursuivre, inconsolable et déçu :“ Je suis victime du tribalisme, de la diabolisation de la part de certains médias qui m’en veulent. Par ce comportement ils rendent aux artistes un mauvais service”. King Kester a fait cette déclaration en réaction à certains articles parus dans la presse ces derniers jours au sujet de sa dernière sortie à l’Olympia de Paris en France où il s’est produit le 12 juillet dernier.

Pour le “ Grand Nkukuta ” actuellement en tournée au Canada après l’Olympia, il s’agit d’une grande campagne de diabolisation qui prend place dans la musique congolaise et qui n’avancera nullement cette musique.

L'Olympia, a-t-il insisté, était un concert réussi malgré seulement 3 semaines de publicité alors que pour certains grands noms de la musique occidentale qui se produisent dans cette salle, la campagne de publicité dure une année et même plus.

“ Nous en 3 semaines de publicité seulement nous nous sommes produits devant 2300 spectateurs dont plus de 1950 se sont acquittés régulièrement de leur droit d’entrée, sur les 2500 places que compte cette salle. Et puis encore, pendant cette période, la ville était quadrillée par les forces de sécurité, à cause de certains événements politiques qui y ont été organisés. Ce qui est normal. Mais lorsque plus de 1950 personnes se décident de se rendre à la production de Victoria, c’est que quelque part, ils reconnaissent nos valeurs artistiques. Donc n’eut été ces mesures de sécurité, on aurait fait plus. L’Olympia refuserait du monde ”, souligne-t-il.

Mettant au défi ceux qui doutent, il promet : “ Les images de ce concert qui seront bientôt commercialisées parleront d'elles- mêmes ”, estimant lui-même : “ c'était l'un des meilleurs concerts de ma vie ”.

En ce qui concerne le programme de son groupe, le patron de Victoria Eleison a expliqué que celui-ci se trouve actuellement au Canada. Il s’est produit le dimanche 20 juillet à Toronto dans le cadre d’un festival, devant plus de 12.000 personnes.

Le deuxième concert a eu lieu à Montréal le samedi 26 juillet. D’après les mélomanes c'était le concert le plus réussi de tous les Congolais qui se sont déjà produit dans cette ville.

“ Cette production s’est déroulée dans une salle de 500 places et j’ai pu réunir autour de moi près de 450 mélomanes. Je suis le premier artiste congolais à avoir réalisé un tel exploit dans cette salle. Fally, JB Mpiana et autres qui sont déjà passés par là n’ont pas eu en face d’eux plus de 250 spectateurs. Mon troisième concert au Canada se joue ce samedi 2 août à Toronto et le 4ème et dernier aura lieu ce 3 août à Ottawa.

Alicia Keys : c’est finalement elle qui interprétera la BO du prochain James !!!

Son nom est Keys, Alicia Keys !

Savoir qui allait interpréter la BO du prochain James Bond fut une vraie aventure à rebondissement. Après avoir, un temps, évoqué les noms d’Amy Winehouse, Beyoncé ou encore Leona Lewis, les producteurs du film ont finalement opté pour un duo inédit : la chanteuse new-yorkaise Alicia Keys et Jack White, membre des White Stripes, associeront leur talent sur le morceau « Another Way to Die ». Sortie dans les bacs annoncée pour le 28 octobre. De quoi nous permettre de patienter en attendant la sortie dans les salles obscures françaises de « Quantum of Solace » annoncé pour le 5 novembre.

UN RDV AVEC LYNNSHA !!!

Le 7 juillet dernier sortait Elle & moi, le second opus de Lynnsha, sur lequel la belle Martiniquaise se confie comme jamais. Entrevue exclusive pour Actustar !

Lynnsha, pourquoi avoir titré ton album Elle & moi ? Et qu'avais-tu envie de transmettre à ton public avec ce disque ?
Mon premier prénom, c'est Sophie. Elle, ce serait plutôt Lynnsha et moi, ce serait plutôt Sophie. Sur cet album, j'ai voulu me livrer davantage que sur mon précédent, tout simplement parce qu'avant, je n'étais pas prête à le faire. J'ai voulu transmettre au public beaucoup d'amour et d'émotions, et Elle & moi parle beaucoup plus de vie privée... Donc Elle, c'est plutôt ce que pourrait vivre Lynnsha, ce que j'ai vécu en tant que chanteuse et Moi, ce que n'importe quelle jeune femme peu vivre.

Tu te livres d'avantage dans cet opus...
C'est vrai que j'ai eu une demande du public qui se disait : 'Lynnsha chante, mais elle a l'air tellement lisse ! On ne voit pas qui c'est, ce qu'elle ressent, si c'est une femme fragile, battante...' Mais tout simplement, je n'avais pas spécialement envie d'en parler, je n'étais pas prête. Et puis quatre ans se sont écoulés entre mes deux albums, pendant lesquels il s'est passé beaucoup de choses. J'ai fait un mini-album qui s'appelait Tandem. J'ai fait aussi beaucoup de dates, beaucoup de tournées, c'est pour ça que j'ai mis autant de temps à faire le deuxième album.

La première chanson de l'album, L.Y.N.N.S.H.A., est en quelque sorte un règlement de compte. Peux-tu nous en parler et nous dire ce que tu avais envie de mettre au clair ?
C'est vrai qu'en tant que chanteuse, forcément on ne fait pas l'unanimité. Il y a des gens qui vous aiment et des gens qui vous aiment pas. Il y a aussi des choses qu'on a pu dire, comme 'elle a l'air distante ou superficielle' voire 'inaccessible'. Ce n'est pas grave en soi, mais j'ai trouvé ça dommage, Et puis sur ce titre, je dis un peu qu'on ne sait pas qui je suis. C'est peut-être ma faute... Mais justement sur cet album, je dis qui je suis, et je parle de mon origine antillaise, plus précisément martiniquaise. Je raconte que je viens de la cité et que j'en suis fière parce que ça m'a apporté beaucoup de choses. Et puis, je raconte que j'ai des hauts et des bas, comme tout le monde, et puis que j'ai plein de défauts et quelques qualités quand même aussi !

Ton premier single s'intitule Je veux que tu me mentes. Tu penses que le mensonge est nécessaire dans un couple ?
Il faut savoir que ce titre a été écrit et composé par Singuila. C'est donc un homme qui a abordé le sujet, après maintes et maintes conversations avec moi bien évidemment, pour pouvoir écrire sur ce thème. Mais en fait, il faut vraiment lire entre les lignes, et voir le clip qui illustre bien le titre. Il ne s'agit pas de véritables mensonges, mais disons qu'à des moments, on a besoin d'être rassuré, on a envie d'entendre certaines choses pour nous faire du bien, pour nous permettre d'avancer même si elles ne sont pas tout à fait vraies... Mais attention, moi je prône la vérité !

Quels sont les thèmes qui te tenaient à coeur et que tu voulais absolument aborder dans cet album ?
Il y a vraiment trois thèmes qui étaient primordiaux, et qu'il était important d'aborder : il y a le thème du titre, Vie (Je n'attends que toi), qui a été écrit par Anissa Stili ! J'avais le thème, mais je ne savais pas comment l'aborder. Je l'ai un peu harcelée : 'Nan, je n'aime pas cette phrase-là, Nan, c'est plus ça, Nan, c'est ça...' Ce thème aborde le fait que pour moi, le moment le plus important dans ma vie, c'est celui où je vais devenir maman. Un deuxième thème très important pour moi, c'est sur le titre L'amour l'emportera, où je tire mon chapeau à une jeune femme qui est très proche de moi, qui est atteinte du sida et qui se bat constamment pour vivre normalement, pour garder sa joie de vivre, pour être toujours aussi souriante. Elle a une force de caractère hallucinante ! Et le troisième thème, c'était l'amitié, avec le titre Désolée, qui a été écrit par Zaho que vous connaissez tous avec sa chanson C'est chelou. Et ce titre-là, il parle d'une amitié. J'ai aimé en amitié, j'ai beaucoup donné. J'ai pardonné une fois, deux fois et la troisième fois j'ai fait stop ! Je te pardonne, franchement, je te pardonne réellement, je ne t'en veux pas parce que tout ce que l'on a vécu dans le passé... C'était vraiment une amie d'enfance, je ne veux pas l'oublier donc je ne peux pas la détester, je ne peux pas être rancunière.

As-tu envie que ta musique soit matière à réflexion pour ceux qui l'écoutent, comme le laisse penser L'amour l'emportera, qui parle du sida ?
J'espère que ma musique permet à certaines personnes de s'évader, de s'éclater sur le dance-floor, mais il n'y a pas que ça. Moi, ce que je kiffe le plus dans la musique, c'est ce qui me permet de m'élever et d'avancer lorsque je vais mal, et aussi de me relever. Si ma musique peut aider comme ça, je pense que c'est la plus belle chose qui puisse m'arriver dans ma carrière.


AMADOU ET MARIAM: notre musique est universelle !!!

Le couple aveugle du Mali, comme on le surnomme, est de retour. Amadou et Mariam reviennent aux FrancoFolies, dix ans après s’y être produits pour la dernière fois.

Les porte-étendards de la musique malienne promettent un spectacle coloré, parsemé de créations inédites.

Amadou Bagayogo et Mariam Doumbia, de leurs noms complets, ont marqué le milieu de la musique du monde en 2004 avec le remarquable album Dimanche à Bamako, réalisé par nul autre que Manu Chao.

Le prochain opus du duo est donc très attendu et les Montréalais y auront droit à un avant-goût.

«Nous allons jouer plusieurs nouvelles chansons pour donner un avant-goût», annonce Amadou durant un entretien téléphonique.

Quant à la saveur de ces chansons, le guitariste promet des mélodies très rythmées.

«Le prochain disque est dans la continuité de Dimanche à Bamako, mais en plus rock et avec plus de force. Ce sera très rythmé», affirme Amadou.

Un disque certes dans la continuité de Dimanche à Bamako, mais cette fois enregistré sans Manu Chao.

«Nous aurons beaucoup d’autres collaborateurs. Chaque fois, on essaie d’en avoir plusieurs différents. Mais c’est vrai que Manu Chao nous a aidés à nous faire connaître de plus de monde, car il est connu, et il nous a ouvert beaucoup de portes. Il a permis à bien des gens de découvrir notre musique, grâce à un bon mélange de musique africaine et de rock», souligne-t-il.

POUR LES GRANDES OCCASIONS

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Amadou et Mariam est le duo des grandes occasions des FrancoFolies.

Leur première présence a eu lieu lorsque le festival soulignait son dixième anniversaire. Maintenant, ils sont de retour pour les 20 ans de l’événement.

«Effectivement, c’est touchant. Notre musique plaît beaucoup aux Canadiens et les FrancoFolies nous plaisent. Ce sont toujours des moments significatifs pour nous», poursuit Amadou.

Mais comment expliquer cet engouement peu commun pour un groupe sorti tout droit du Mali? «Notre musique n’est pas seulement malienne. Il y a un mélange avec le blues, et tout le monde aime le blues. Il y a aussi du rock, et tout le monde aime le rock! En même temps, on touche les amateurs de chanson française. Notre musique est donc universelle, donnant espoir à certains, apportant le soleil à d’autres, ou attirant par ses ambiances», décrit-il.

HISTOIRE DE COURAGE

Assez extraordinaire comme succès, surtout lorsqu’on connaît l’histoire peu commune du duo. Les deux artistes, qui forment un couple dans la vie, sont aveugles depuis l’enfance.

Voilà maintenant 30 ans qu’ils font de la musique ensemble, mais leurs premiers enregistrements, sur cassette, n’ont vu le jour qu’à la fin des années 1980, plus tard réédités sur des compilations. Leur premier CD, Sou Ni Tile, remonte à 1998. Puis, en 2004, c’était la consécration avec la sortie de Dimanche à Bamako.

Ce parcours a d’ailleurs été immortalisé dans le livre À part la lumière du jour, qui pourrait être disponible sous peu au Québec.

«Notre histoire peut intéresser beaucoup de gens. Elle montre notre réalité, notre réussite et les soubresauts de l’Afrique. Le livre permet de constater notre vie et peut être un exemple de courage inspirant pour des gens. Pour le moment, il est distribué en France et nous sommes en train de tout mettre en oeuvre pour qu’il le soit en Angleterre. Après, ce sera le monde entier», envisage-t-il.

  • Amadou et Mariam, le 1er août à 21 heures, au Métropolis.

Will Smith , Acteur le mieux payé d'Hollywood !!!

Par ici, les pépettes! Les acteurs américains Will Smith, Johnny Depp et Eddie Murphy sont les acteurs hollywoodiens ayant touché les plus gros salaires l'année passée, selon un classement publié dans un numéro spécial du magazine spécialisé Forbes sur les revenus des stars du divertissement.

Will Smith, 39 ans, a raflé 80 millions de dollars entre le 1er juin 2007 et le 1er juin 2008, grâce à des films d'action comme Je suis une légende et Hancock, soignant, en outre, sa réputation artistique avec une nomination aux Oscars pour A la recherche du bonheur, en 2007, note la publication. Johnny Depp, connu pour alterner films commerciaux (la série des "Pirates") et oeuvres exigeantes, suit de près avec 72 millions de dollars de salaire annuel. L'acteur fétiche de Tim Burton, 45 ans, a été sélectionné aux Oscars en 2008 pour son film musical sanglant Sweeney Todd.
Un ogre vert comme les dollars
Bien que régulièrement cloué au pilori par la critique pour ses comédies grasses, Eddie Murphy, 47 ans, garde une forte valeur commerciale, puisqu'il a gagné 55 millions de dollars en un an, estime le magazine. Il doit ces revenus à ses films, mais surtout au dessin animé Shrek où il joue la voix de l'âne. Shrek le troisième, sorti en 2007, permet aussi au Canadien Mike Myers, voix de l'ogre vert, de prendre la troisième place ex-aequo avec 55 millions de dollars, malgré l'échec de sa dernière comédie, Love Gourou.
Toujours grâce à Shrek et à la princesse Fiona à qui elle prête son timbre, Cameron Diaz est de loin l'actrice la mieux payée de Hollywood avec 50 millions de dollars. Elle est suivie par Leonardo DiCaprio (45 millions), le vétéran musclé Bruce Willis (41 millions), le comique Ben Stiller (40 millions) et Nicolas Cage (38 millions).

Tiken Jah Fakoly : un Africain à Montréal !!!

Avec plus de 4000 exemplaires vendus de L'Africain, son plus récent album, et environ 7000 du précédent Coup de gueule, on savait que l'Ivoirien avait un certain succès chez nous. Mais pas au point de faire de son concert de mardi soir dernier un événement aussi couru. Le Métropolis était encore plus bondé, suintant et dansant pour la visite de Tiken Jah Fakoly que lors de l'ultime concert de la tournée Catherine Ringer chante Rita Mitsouko!

Avec une douzaine de musiciens sur scène, et lui, magnétique star du reggae africain, le concert, quoique trop court et pas assez généreux en basses fréquences à notre goût, a donné lieu à de véritables débordements d'enthousiasme. Les fans qui dansent en chantant par coeur les paroles de Plus rien de n'étonne et Un Africain à Paris, plus grands succès de l'artiste engagé, les pas de danse des deux superbes choristes rythmés par les ponctions de la section de cuivres, ah oui, la scène était belle. Et force à la réflexion.

La première, la plus importante, touche à l'oeuvre même de Tiken Jah Fakoly, ou à son message, soyons précis.

Ramenons-nous à Bob Marley un instant: l'icône jamaïcaine, la première pop star véritablement internationale (lire: appréciée ailleurs qu'en Occident), avait ce talent subtil pour écrire des textes universellement décodés tout en étant intimement liés à la situation socio-politique de la Jamaïque.

Tiken Jah
Fakoly n'a pas ce don, mais son message réussit néanmoins à se frayer un chemin jusque dans nos vies. Fakoly, en ce sens, est beaucoup plus explicite que Marley pouvait l'être. À propos de son pays, la Côte d'Ivoire: «Politique, la politique/T'as gâté mon pays», chante-t-il dans Ma Côte d'Ivoire, chanson qui a résonné comme une sirène d'alarme, décorée de notes de kora (dommage qu'un synthétiseur ait dû prendre sa place) dans le Métropolis.

Près de 8000 km séparent Montréal d'Abidjan, et autant en matière de politique interne - quoique sa chanson Quitte le pouvoir pourrait tout aussi bien être reprise par des électeurs de chez nous... Ainsi, durant ces quelques chansons, on se surprend à imaginer le même concert, mais en Afrique. Où Tiken Jah Fakoly est devenu, bien qu'il s'en défende, une force politique mobilisatrice. Où ses chansons sont perçues comme des éditoriaux, une situation qui l'a d'ailleurs forcé à l'exil au Mali et banni du Sénégal. Tout d'un coup, la fête prend un autre sens.

Cependant, certains autres titres, tous aussi explicites, s'adressent autant à nous, Nord-Américains, qu'à son peuple. Plus tard, au début du rappel, un appel à un sujet particulièrement délicat. Tiré d'Ouvrez les frontières, l'une des plus jolies mélodies de l'artiste, sur une plaintive rythmique one drop: «Ouvrez la porte/Ici on étouffe/On est plein à vouloir du rêve occidental/Ouvrez la porte/Ici la jeunesse s'essouffle»...

Il n'y a rien de léger dans les thèmes de Tiken Jah Fakoly, et pourtant, nous étions des centaines mardi soir dernier à danser jusqu'à notre dernier souffle sur ces rythmiques entraînantes. Le chanteur reggae bouge, danse, court sur scène, mais sa voix est pesante, usée, pas particulièrement jolie, mais intense. Urgente. Nous avons fait la fête, mais en y réfléchissant, elle laisse inévitablement un goût amer.

Ce Tonton d'America qu'il dénonce («On a beau dire mais quand on est nu/Même au Diable on souhaite la bienvenue»), c'est un peu nous, et nos industries bien établies sur le continent africain. Les industries chinoises aussi, raillait-il au rappel: «J'ai lu une manchette qui m'a choqué, a-t-il dit. Durant les Jeux olympiques, les Noirs n'auront pas le droit d'aller dans les bars à Pékin». Et de se lancer dans le rythme, reconnu de tous, d'Un Africain à Paris, emprunté à Sting...

Deuxième et dernière réflexion, plus heureuse celle-là. Le Québec a besoin d'un bon groupe reggae d'ici, il a besoin qu'on l'appuie. Il y a un public pour cette musique, même en français. Celui-ci a rempli à craquer le Métropolis, et c'est franchement l'un des plus beaux publics que nous avons croisés durant cette saison de festivals.

bravo et bon vent l 'Africain!!! ya foy !!!