vendredi 19 septembre 2008

FERRE GOLA: “Bientôt, le feu à Abidjan” !!!

Les grands adeptes du ndombolo made in Kin’ connaissent bien Ferré Gola chair de poule. Celui qui se réclame être le plus fort de Kinshasa, après la génération des Koffi, sera à Abidjan pour un concert live inédit le 9 novembre prochain.
Ferré a commencé avec Wengé Maison Mère. Le public le découvre à travers son intervention dans l’album Force d’intervention rapide, premier tube de Wengé MM. Sa première véritable chanson sera Vita imana de l’album solola bien. Puis, Victime d’amour avec l’album A la queue leu leu.

Après l’orchestre cher au roi de la forêt, Werrasson, Ferré Chair de poule réalise d’autres belles chansons avec un autre groupe baptisé le Marquis de Maison mère. Amour intérêt et 100 kg resteront les témoins de son passage dans l’orchestre Marquis Maison mère.
Il fera aussi l’expérience du Quartier Latin du grand Mopao. Notamment, il signe la chanson insecticide tirée de l’album Danger de mort.
Depuis deux ans, il évolue en solo. Et il a réussi à s’imposer au Congo et dans la région de l’Afrique centrale comme l’un des meilleurs artistes de la nouvelle génération. Il donne de nombreux concerts partout. Et le rendez-vous d’Abidjan, l’excite déjà ! Entretien téléphonique.

Tu es annoncé à Abidjan ?
- Ça, c’est une grande date. C’est pour moi un très grand rendez-vous. Tous mes musiciens et moi-même sommes très chauds et prêts pour ce grand show à Abidjan. Je sais que les gens là-bas aiment beaucoup le show. Quand je dis le show, je parle de vrais spectacles sur scène. Nous allons leur montrer ce qu’est un vrai show venant de Kin. Je suis donc impatient de retrouver les mélomanes à Abidjan et de vivre avec eux de grands moments d’un spectacle. Ça sera bientôt le feu à Abidjan.

Ta dernière visite à Abidjan remonte à quand ?
- Ça fait quand même longtemps que je ne suis pas arrivé à Abidjan. Mon dernier voyage, était avec Wengé Musica Maison mère, il y a quelques années.

Es-tu au fait de l’actualité musicale en Côte d’Ivoire ?
- Je sais qu’il y a le coupé-décalé là-bas. Je sais aussi que mes collègues sont partis à Abidjan. Mais moi, je viens pour renouer et même conquérir le terrain…

Quand tu parles des autres, à qui fais-tu allusion ?
- Par exemple notre “vié” Koffi. Mais les autres, je ne sais pas.

Tu refuses de prononcer le nom de Fally Ipupa !
- Je ne veux pas faire de polémique. Mais quand tu vas sortir de mon concert, tu comprendras ce que c’est que le phénomène Ferré.

Te considères-tu comme le n° 1 actuellement au Congo ?
- Ce n’est pas moi qui le dis. Mais actuellement, il n’y a personne qui fait mieux que moi au Congo. Ça, je peux le dire.

.• Ici, à Abidjan, Olomidé et Fally ont miné le terrain !
- Ça va être déminé sans problème. Ça, c’est clair. C’est normal qu’ils soient aimés. Ils ont été les premiers à se faire connaître ici. Mais quand Abidjan va vivre mon spectacle, les mélomanes comprendront le phénomène Ferré Chair de poule.

Tu viendras avec combien de musiciens ?
- 17 musiciens.

D’où est-ce que tu tiens le surnom Chair de poule ?
- Je ne me suis pas donné ce surnom délibérément. Ce sont les mélomanes qui ont fini par me le coller. Parce que, disent-ils, lorsque je chante, ils ont des frissons.

Que peux-tu dire aux mélomanes ivoiriens ?
- Je vais venir chanter pour eux. Et montrer que les artistes congolais aiment beaucoup la Côte d’Ivoire. Ils seront tellement contents qu’ils vont me réclamer.

Dis-moi, c’est par rivalité que tu n’oses pas citer le nom de Fally. Tu préfères dire mon collègue !
- Non. Pas de rivalité. On ne fait pas le même style de musique. On n’a pas la même voix. Moi, je ne suis pas dans le style Quartier latin. Mon style à moi, c’est le style Ferré. Tout simplement.

Tu as quand même aussi fait le Quartier latin !
- Oui. Mais je ne suis pas le style Quartier latin. J’ai mon style à moi, qui est Férré. Voilà. Et tu verras.

Je sais qu’au Congo, il y a des écoles. Alors toi, tu te sens proche de quelle école ?
- Il faut que les choses soient claires. En dehors des vieux comme Koffi, Wemba et autres, il y a une jeune génération après eux. Et il y a beaucoup de chanteurs de ma génération qui se sont inspirés des écoles dont ils sortent. Mais moi, je suis à part. J’ai commencé à chanter avant tous ceux que vous connaissez qui sont de ma génération.

Il y a, par exemple, Manda !
- Oui. C’est sûr. Il y a Manda, il y a aussi Badia. Ceux-là sont venus avant moi. Mais après eux, c’est moi. Je le répète, je suis le premier. C’est moi leur idole. Pratiquement les jeunes artistes congolais de la nouvelle génération se sont inspirés de ma musique. Je suis leur idole. Et ça, ils ne pourront pas le démentir. Comme je l’ai dit, les Werra, Koffi…sont les “viés”. Ce n’est pas d’eux qu’il s’agit.

Tu veux parler des Fally… alors !
- Je ne veux pas citer de nom pour éviter les polémiques inutiles. Mais la réalité est la réalité.

C’est qui ton idole à toi ?
- Pépé Kallé. C’est lui qui m’a donné l’envie de faire la musique, de faire comme lui. Il avait une voix extraordinaire et une façon de chanter que je trouve extraordinaire aussi.

Tes albums ?
- Il y a Sens interdit qui est sur le marché depuis deux ans. Un nouvel album intitulé Qui est derrière sort en Avril 2009.

extrait du magazine top visages

Aucun commentaire: