vendredi 25 juillet 2008

Affaire Rtga : Le cameraman confirme ses accusations contre Koffi

Il a été conclu que la prochaine étape sera le procès entre la partie plaignante et les accusés. Tout cela dépend de la conclusion que le procureur va tirer au terme de cette première audition. Enfin, le rendez-vous tant attendu a eu lieu. Patou Bonioko, cameraman agressé, la RTG@, représentée par ses conseils et l’artiste Antoine Agbepa dit Koffi Olomide ont été confrontés, par le magistrat qui instruit le dossier, en la personne de M. Mundari, le samedi 19 juillet dernier au Parquet Général de Kinshasa.

C’était un Koffi mouillé et abattu qui est sorti du Palais de Justice après 2 heures de confrontation devant l’édile. La victime a bel et bien maintenu son réquisitoire contre le patron et leader du groupe Quartier Latin international. Le cameraman confirme que c’est Mopao Mokonzi, en personne, qui avait ordonné à ses gardes du corps de récupérer, par la force, la cassette vidéo entre ses mains.

La justice établit les faits de la confrontation entre le cameraman et l’artiste. Il s’avère que les faits ont été cristallisés et, donc établis. C’est-à-dire les hommes de Koffi ont brutalisé Patou Bonioko de la RTG@ et détiennent l’image du concert en question jusqu’à ce jour. Une preuve incontestable qui cloue au pilori le Quadra Koraman et ses hommes “ forts ” qui se croient tout permis dans un pays où la loi s’applique quoi qu’on en dise.

A l’issue de cette rencontre, le collège d’avocats du groupe de presse L’Avenir a révélé aux journalistes que le patron de Quartier Latin a tenté, mais en vain, de nier les faits. Pour Koffi Olomide, l’agression a eu lieu après qu’il ait quitté le lieu; arguant qu’il avait un autre concert la même soirée. Pour sa part, Antoine Agbepa continue à rejeter toutes les accusations portées contre lui par le cameraman et sa chaîne.

Qu’à cela ne tienne, du faite qu’il a donné l’ordre de récupérer la cassette et cette dernière ayant été, effectivement ravie, il n’y a pas meilleure preuve que ce de là soutient l’accusation.

Il a été conclu que la prochaine étape sera le procès entre la partie plaignante et les accusés. Tout cela dépend de la conclusion que le procureur va tirer au terme de cette première audition. Par ailleurs, il va falloir que des témoins soient entendus afin d’élaguer toutes les zones d’ombres, du. moins s’ils persistent encore. Mais, si la Cour estime qu’elle est suffisamment éclairée sur les faits, le dossier sera transféré au tribunal. Tout dépendra des éléments d’enquêtes que les instances juridictionnelles vont réunir. Il faut dire que la partie civile est très satisfaite de l’indépendance de la justice, surtout de la sagacité avec laquelle le Magistrat a posé des questions qui ont orienté les discussions entre les deux parties pour aboutir, finalement, à la véracité des faits.

Parlant des rumeurs qui ont circulé à travers la capitale selon lesquelles l’artiste aurait approché le cameraman pour le corrompre avec un montant de 20.000 U.S $ afin qu’il retire la plainte de “ manière clandestine, Patou Bonioko l’a confirmé devant le Magistrat tout en rejetant cette offre de Koffi Olomide, ont rapporté des sources proches de la confrontation qui s’est déroulée à huit clos.

En outre, il nous revient que lors de cette confrontation, l’artiste avait sollicité un arrangement à l’amiable avec les avocats de la RTG@. Ce qui n’est pas aussi mauvais. Mais, cela doit se passer selon es règles de la justice. “ Antoine Agbepa doit savoir que cela n’est pas synonyme de la subordination de la justice ”, déclare Me Clément Kitengye, avocat conseil de ladite entreprise de presse. En ce qui concerne l’Honorable Plus Muabilu que en veut impliquer dans l’affaire, le collège d’avocats de la RTG@ a précisé que l’élu du peuple n’a rien à voir dans ce dossier.

Parce qu’il ne s’occupe plus de la gestion quotidienne de l’entreprise. En définitif, la RTG@ exige que justice soit faite non seulement pour son entreprise mais aussi pour l’avenir de notre pays. Que la justice fasse son travail sans influence politique, martèlent les avocats du groupe l’Avenir. Rappelons que Koffi Olomide, qualifié de récidiviste par l’opinion, a été accusé par la Chaîne pour avoir ordonné à ses gardes (sportifs) de récupérer par la force une séquence filmique entre les mains du cameraman de la RTG@. Ce qui fut fait. La caméra, a été détruite et, le cameraman brutalisé, a perdu ses effets dont une somme d’argent. C’était tors d’un concert de Quartier Latin le 06 avril 2008 à Kinkole et sponsorisé par une brasserie de la pla ce, sponsor de l’artiste et partenaire de la RTG@.

Il faut dire que, cet acte qui viole là, la liberté de la presse a été vivement condamné par toute la corporation journalistique.

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